Ferme tes yeux
Me voie tu ???
J’ouvre ton âme
Je descends tout au long de ton regard !!!
Je remonte le chemin pour me perdre
Dans le vide…
Qui nous lie à jamais par la rupture
Je regarde en toi …en moi je t’égard !!!
J’ouvre ton âme
L’amertume me relate
Elle me mêle de soi et d’agate
Elle s’engouffre dans la lumière
Elle suit ton ombre briser dans l’abîme
Puis soudain…
Elle s’éteint dans mon silence
Et de ta voix
Je m’allume. !!!
Ferme tes yeux
Respire, Tu es en moi !!!
J’entend les pas de ton sang dans mes veines
Divines, célestes et pures
J’entend un poignard qui mélange son métal
au senteurs de l’orient
Il est juste là…tous près de du poignet
Il dessine une blessure !!!
J’entends…
La douceur du jasmin dans ta main
Un lointain désire qui me veux
Qui avance en toi !!!
Il me touche un instant
Je te touche un instant
Et le ciel s’effondre sur le ciel de mes doigts !!!
Ferme tes yeux
La brise voyage dans mes ailes
Les papillons…
nous suivent vers les rives
Des jardins secrets
Tu te demande est ce qu’ on est morts ?
Non mon amour, On est la encor !!!
On est la !!!
Juste… au delà des guerres
Au dessus des prières
De nos larmes, de nos peines
Des hommes qui s’égorgent sur les vestiges de la terre
On est la !!!
Aussi loin que Médine
Aussi près que mes vents
On est la !!!
Au delà des tombes
Des fleurs qui succombent
A la peur…
Dans les yeux des enfants
Dans les villes de bitume
Dans les cœurs des impies
On est la !!!
Dans un monde satyrique
Sans couleur ni odeur ni poème
Sans sujet, sans étés ni printemps
Au delà des mémoires
Les fautes d’Adam
Les regrets d’EVE
Les gloires de Satan
On est la encore…
Tout les deux
Aussi beaux que la couleur du saphir
Sur le front du soleil
Qui nous suit tout en blanc
Vers le pays des merveilles !!!
Puis il te regarde
Il sourit,
Et dessine dans ma main ton visage angélique
il est doux et magique
et s’évade du décor !!!
Je ferme mes yeux…ferme tes yeux
Me sent tu ?
Mon corps s’empare de ton âme…
Mon âme s’empare de ton corps !!!
Hanin Omar
Traduction : Textes de base en langue arabe.
Francfort
Ma tasse de /tee/
Le sucre de mon chagrin
Et une cuillerée de mon nulle part
Je pense a toi…
Et ça ne serre a rien
Je sais…
Puisque tu es déjà un impossible sourire !
Je pense a toi
Peut être je deviendrai plus belle
Après cette aéroport
Peut être mon éloignement
Donnera a l’exile sa chance
Dévoilera mes brûlures
Essuiera l’eau de ma nostalgie
Et me fera rentré dans la longueur du calme.
Francfort
Et mon soleil se lève
Sans terre…
Quoi de neuf ?
Toutes mes routes sont mornes
Et les aéroports sont mes amis
Et toi…
Tu es l’inconnu…
Qui ne revient pas…
Et ne laisse sur mes doigts…
Qu’un numéro de téléphone très loin
Et des traces d’encre et de camomille.
Francfort- Allemagne
24/ 8/ 2006
Traduction du recueil: les deux amoureux
Hanin Omar
Sucre et café
On avait un rendez-vous
Moi…
Et une paye de nostalgie
Dans un café Européen
Je ne connais pas son nom
Ces tables…
Avaient une passion pour mon exile
Et moi
Ma passion
Est un sucre dans ta tasse de café !
Je trébuche derrière toi…
Et tu me serres très fort avec ton chagrin
Qui a le goût de la peur
A tu peur de l’amour ???
Ou de mon âme qui s’accroche a un bout de terre
Nommée patrie ?
A tu peur de notre mémoire ?
N’est pas peur…
Mon cœur est avec toi
Enlève ton silence
Pour glisser ta confession
Dans le nectar d’une promesse
Cette même promesse que tu désires
ہ chaque rêve
Et que tu l’oublie
Tu l’oublies
Puis…
Tu disparais
Dans l’amertume de l’absence…
Reviens mon amour
Ton café refroidie !
9/2006
Hanin Omar
Traduction du recueil: qui a volé mon Kohl?
Tu est ma mémoire
Il ne reste…
De tout nos mots
Qu’une goutte
Elle s’écoule entre mon chagrin et mes cilles
Elle me brûle…
Je brûle…
Et j’offre mes sandres au vent du nord
Ce vent qui porte le parfum de mes doigts
Ce qui reste de cette senteur fiévreuse
Depuis notre dernier nuage de rêve.
Il ne reste…
De tout nos poèmes
Qu’un instant
Qui s’attache au sel de mes pages
Depuis la dernière vague
Qui passa sur le rivage de mes yeux.
Elle engloutie mes bateaux
Elle enterre dans son fin fond
Le silence de mes soupires
Et se parfume de ta voix
Ta voix gisante dans mon souffle.
Il ne reste…
De mes lèvres
Qu’un baiser
Son écho…
Réponds a son écho pour toujours : je t’aime
Ces notre secret enfouit dans la tombes d’un poème
C’est ton visage…
Que je reconnais plus dans sa fuite
Vers la fumée des dédales lointains
C’est mon saignement…
Essuyé par tes doigts
Pour essuyer mon désespoir.
Je suis désespéré
Et tu sais…
Que cela me rapproche de ma fin
C’est mes dernier jours sure terre
Et demains…
Sous terre disparaîtra…
Le corps tissé d’éblouissement
Le corps qui emporte les éclaires
Dans son parfum brodé par tes poèmes.
Et mon visage disparaîtra
Tout doucement mon amoure
Dans la litanie d’un violon.
Je finie…
Mais tu restes le moineau de mon âme
En toi je voyage verre mon paye
Je finie…
Et tu restes, comme lui
Et sure tes lèvres je me ressusciterai en…
Sourire…
Oiseau…
Poème…
Car, mon amoure…
Je suis un souvenir et tu es ma mémoire.
Alger-7/2004
Traduction du recueil: le secret des gitans
Hanin Omar
paris
Dans toutes les rues de Paris
Une question…
Survole mes lèvres :
Dans quel immeuble tu habites ?
Ca me fait male
Que Paris te connaît mieux que moi
Elle s’assoit avec toi plus longtemps
Tu prends sa main…
Tu l’aimes…
Et tu m’oublies !!!
Ca me fait male
De te voire revenir a chaque fois pour la voir
Et tu ne le fais jamais pour moi…
Pour guérir la blessure de mon exile
Car tes yeux son deux poignard dans mon âme.
Dans toutes les rues de Paris
Une question…
Survole mes lèvres…
Sans réponse !
Oh mon amour
Paris a froid
Met ton manteau noir
Et met mon parfum
Et que ma combustion te réchauffe !
2005
Traduction du recueil: je commence quand tu finie
Le psaume du dernier Resserrement
Sers moi…
Il ne reste que nous dans la rue
La nuit nous absorbe
Et mon petit cœur s’est brisé
Ramasses le, entre tes mains
Et essayes…
De cacher mon visage
Et de le défendre
Contre le fouet de la pluie.
Sers moi…
Pour dormir mon amour
Es que tu te souviens encore
de nos anciennes chansons ?
Es que tu te souviens encore
Du rêve entre nos doigts
Du soleil qui nous dessiné
En rivières…
Et sculpté nos noms sur les troncs d’arbres ?
Sers moi…
J’ai peur
Je ne voie pas dans l’obscurité
Entre moi et le tremblement des cordes…
La Distance!
Sers moi…
Je saigne…
Et entre mon sang et mon sang
Entre mon sang et mon passeport
Je ne voie pas la différance !
9/2006 Muscat-OMAN
Traduction du recueil: les deux amoureux
Textes intégrales non traduits :
Hanin Omar
Parfum
Je respire ton parfum
Mon parfum te respire
Et je sens tes chagrins
Dans l’odeur des soupires
Sur les route de ta voix
Je ramasse mes désires
Je te vois… je te vois
Un visage ; un sourire
Je te vois… Je t’écris
C’est si beau de t’écrire
Et je fuie vers ton âme
Et je t’aime pour me fuir !
Alger – 2004
Hanin Omar
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